Ensemble minier dit de Nontron Saint-Pardoux

France > Nouvelle-Aquitaine > Dordogne > Nontron

Après les fouilles préalables effectuées par la Société d'Études des Gisements miniers de la Dordogne, une concession est sollicitée en 1897 sur une zone de plus de 2 000 hectares. En 1900, la "Société des mines de plomb et zinc argentière de Nontron Saint-Pardoux" remplace la première société pour l'exploitation des filons ; à l'été, les bâtiments au Puy sont construits et le fonçage du puits et des galeries poursuivies. Dans les années 1920, 25 ouvriers travaillent au fond pour le filon du Puy et 29 pour celui de Neuil à Saint-Pardoux. En 1927, le ralentissement de l’activité au filon du puy amène la création de la "Société des mines de Saint-Pardoux" qui concentre son activité sur le filon de Neuil. En 1939, la société arrête l'exploitation.  Une dernière phase d'exploitation a lieu entre 1976 et 1984 au filon de Neuil. L'ensemble des sites, en proie à la végétation, est aujourd'hui menacé de disparition.

Périodes

Principale : 1er quart 20e siècle

L'exploitation minière dite de Nontron Saint-Pardoux s'étend sur ces deux communes, entre les hameaux du Puy et de Neuil et sur quatre principaux sites.

- Sur le site du filon du Puy subsiste le bâtiment du puits de forage (le chevalet en bois a disparu), bâti en moellon de gneiss et en calcaire pierre de taille pour les ouvertures, notamment deux baies verticales cintrées percées sur la façade sud (pour le passage des courroies, actionnant le levage d'un ascenseur). À l'écart se trouve deux bassins de lavage du minerai et un petit bâtiment pour le stockage des explosifs (poudrière). Plus au nord, au bord de la départementale sont construits la maison d'habitation du directeur et, plus à l'ouest, des logements d'ouvriers.

- À 800 mètres au sud, en fond de vallon, se trouve le site de la laverie. Bâti en moellon et béton, au bord d'un petit ruisseau, le bâtiment, en ruine conserve quelques dispositions intérieures (4 salles) avec plusieurs baies larges ouvertes au sud. Le chemin y menant était autrefois l'accès réservé à une voie étroite reliant ce site au bâtiment de stockage avant expédition. Ce dernier est situé sur la commune de Saint-Pardoux-la-Rivière. Le bâtiment en moellon et calcaire (en cours de réhabilitation), domine l'ancienne halte ferroviaire de Nègrecombe.

- Le dernier site est celui du filon Neuil, sur la commune de Saint-Pardoux-la-Rivière. Placé en bord de ruisseau, il conserve d'anciennes maçonneries correspondant à une salle des machines et au triage du minerai ; le tout situé à proximité de l'entrée de la mine (simple ouverture dans la roche) et d'un puits. Une machine Helicon (moteur) de marque David Brown à Huddersfield est restée sur place. Ce site était également desservi par une voie étroite dont un wagonnet garde la trace de la dernière exploitation.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : gneiss

    Mise en oeuvre : moellon

  2. Matériau du gros oeuvre : calcaire

    Mise en oeuvre : pierre de taille

  3. Matériau du gros oeuvre : béton

Toits
  1. tuile plate mécanique
Plans

plan rectangulaire régulier

Étages

1 étage carré

Élévations extérieures

élévation ordonnancée

Couvertures
  1. Forme de la couverture : toit à longs pans

Énergies
  1. Nature : énergie électrique

État de conservation
  1. menacé

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Dordogne , Nontron

Milieu d'implantation: en écart

Lieu-dit/quartier: les Mines

Cadastre: 2017 AR 7-11, 72 (Commune de Nontron 7-11 : site d'extraction ; 72 : site de traitement), 2017 C 497 ; 303-304 (Cadastre de Saint-Pardoux-la-Rivière. 497 : site de stockage avant expédition ; 303-304 : site d'extraction et de traitement de Neuil.)

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